Dernières actualités avec #George Soros


Le Figaro
13 hours ago
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George Soros a-t-il trahi la «société ouverte» de Karl Popper ?
Alors que le milliardaire a revendiqué la postérité intellectuelle du philosophe, au point de lui emprunter le concept central de « société ouverte » pour baptiser son réseau philanthropique, cette filiation semble désormais en partie usurpée. Le milliardaire et philanthrope fascine la gauche et obsède la droite. Mais est-il si influent que ce que tout le monde, disciples comme détracteurs, veut bien le croire ? Héraut d'un progressisme libéral qu'il promeut depuis la chute du Mur, le monde des illusions perdues de George Soros est sur le point de disparaître avec lui. Arrivé à Londres en 1947 au terme d'un pénible exode à travers l'Europe, le jeune George Soros est parvenu au terme de deux années d'efforts à se faire inscrire à la London School of Economics. Il se rêvait alors professeur et philosophe, et dira plus tard de lui-même à cette époque, dans un de ses livres : « Je m'imaginais comme une sorte de dieu, de réformateur de l'économie comme Keynes ou, mieux encore, comme un savant du genre Einstein ! » - rien que cela. Ses ambitions intellectuelles n'ont cessé, depuis, d'être contrariées. Encore étudiant, il s'était d'abord mis en devoir d'écrire un premier livre de philosophie, une forme de traité sur la société, son organisation politique et la dialectique entre sociétés ouvertes et fermées. Cet essai intitulé The Burden of Consciousness (« Le fardeau de la conscience ») ne sera jamais publié. Et pour cause : aucune idée n'y est vraiment de lui. Tout est librement plagié, du propre aveu de Soros (1), de l'œuvre et de la…


Le Figaro
4 days ago
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Comment George Soros a perdu un milliard de dollars à cause de Donald Trump
Réservé aux abonnés LES ILLUSIONS PERDUES DE GEORGE SOROS - Le milliardaire et philanthrope a fait fortune dans les hedge funds et connu l'âge d'or de la spéculation financière. Mais la justesse de ses paris s'est érodée à force de spéculer sur ses propres convictions politiques. Dire que George Soros est devenu milliardaire en un seul jour est exagéré... il a suffi de quelques heures. L'histoire économique mondiale se souvient de ce jour-là (c'était un mercredi) comme du «Black Wednesday» de la Banque d'Angleterre, la banque centrale du Royaume-Uni. Le 16 septembre 1992 au soir, la livre sterling avait perdu 15 % de sa valeur du matin. Et les actifs détenus par le Quantum Fund, cofondé par le désormais richissime George Soros, avaient quant à eux gagné 1,1 milliard de dollars de valeur supplémentaire. À 62 ans, cet exilé hongrois qui a appris l'économie à Londres en finançant ses études par des petits boulots (maître-nageur ou vendeur de pacotille) venait de faire tapis, en misant sur la faillite d'une autorité monétaire nationale. Installé à New York dans une petite agence de courtage au mitan des années 1950, Soros s'était peu à peu fait un nom en échangeant des stocks de pétrole puis en misant sur des fusions-acquisitions profitables dans l'industrie. Cette fois, cet autre «loup de Wall Street» a remporté le jackpot et inscrit son nom en lettres dorées dans les manuels de finance - devenant, pour la presse internationale, «The man who broke the Bank of England», l'homme qui a fait sauter la Banque d'Angleterre. À lire aussi Londres planche sur un plan européen concurrent pour financer les achats de défense Sa réussite financière l'a rendu au moins aussi respecté…